L'affaire d'Auguste Mercier
L'affaire Mercier est une situation non prévue par la loi. En effet, cet homme âgé de 87 ans est passé devant la barre de la justice après avoir été accusé d'avoir euthanasié son épouse gravement malade en Novembre 2011 et accusé également de non-assistance en personne en danger.
En aidant sa femme a mourir, quatre ans auparavant, Mr Mercier ne pensait qu'à abréger ses souffrances. En effet, cela faisait 55 ans qu'ils vivaient ensemble, mais à l'âge de 83 ans, Josiane Mercier souffrait de dépression et d'une maladie osseuse incurable. Cet acte commis n'est pas une décision prise sans réflexion : Cette femme avait déjà essayé de mettre fin à ses jours à trois reprises. Voyant sa femme subissant un tel mal-être, et une souffrance atroce, Mr Mercier a finalement décidé de l'aider pour son bien.
Mr Mercier n'a jamais niée avoir commis cet acte. La durée entre la mort de sa femme et son jugement à été prêt de trois ans, une période relativement longue. Jean Mercier a durant ce temps, pris part et milite encore aujourd'hui dans l' « Association pour le Droit à Mourir dans la Dignité » ( ADMD ). Sa fille en fait également partie, et le lundi avant son jugement, il était présent à une réunion. Durant celle-ci, il annonce qu'il s'attend à être condamné, et que si c'est le cas, il refuse que les magistrats prenne pitiés de lui et lui inflige une demi-peine sous prétexte qu'il soit un vieille homme qui souffre de la maladie de Parkinson
Mr Jean Mercier, a pratiqué le suicide assisté qui est un acte illégale. C'est pourquoi, il a été jugé au tribunal correctionnel de St Etienne, le 22 Septembre 2014. En France, un suicide assisté est interdit et puni de cinq ans d'emprisonnement. Durant son procès, le veille homme témoigne en conférence de presse avant son procès en affirmant : « Je n'ai pas de regrets. Ce serait le cas si, au contraire, je ne l'avais pas fait » et « Ce qui m'importe, c'est que la loi change car la mort est un sujet qu'on n'ose pas aborder sereinement ». Il nous explique également que la moindre douleur chaque jour, était de insupportable et en affirmant : « J'ai fait semblant de ne pas comprendre la première fois en lui apportant les médicaments normaux ». A cette audience, de nombreuses personnes étaient présentent telles que , des associations, et des personnes le soutenant.
Cette affaire n'a pas été des plus faciles pour le procureur, qui après une intense réflexion avec les magistrats, et une prise en compte de tous les éléments prend finalement une décision. Le tribunal correctionnel a donnée son verdict : Mr Mercier est condamné à trois ans d'emprisonnement avec sursis.
