
L'euthanasie à l'étranger
(en Europe)

En Europe, l'euthanasie est dite active dans quelques pays comme au Pays-Bas, au Luxembourg et en Belgique. En effet, certains pays au détriment du Serment d'Hippocrate autorise juridiquement l'euthanasie. Etan donnée que le code pénal est plus fort qu'un serment, c'est pourquoi les médecins ne sont pas radiés par l'ordre des médecins même si en théorie, ils le devraient car cet acte reste illégal dès lors que les médecins exercent.
Comment est pratiquée l'euthanasie Passive dans les pays l'autorisant ?
Prenons exemple sur les Pays – Bas :
Pendant près de 10 ans, des recherches et des études ont été menées à bien afin de savoir si la légalisation de l'euthanasie passive était une bonne chose pour ce pays. Les chercheurs sur ce domaine se sont imprégnés des valeurs spécifiques des Pays – Bas qui sont la liberté de l'individu et la relation de confiance entre le médecin et le patient qui sont sur ce sujet des valeurs au cœur de la problématique. L’euthanasie a été après cela légalisé et dépénalisé.
Pour pratiquer cette euthanasie passive, une demande orale ou une déclaration écrite sont suffisantes pour protéger les médecins et donc aussi les directives anticipées légalisés. Cependant, nous ne pouvons pas mettre fin à notre vie pour des raisons injustifiées : C'est pourquoi le pays a mis en place un système de contrôle strict dès lors que le patient demande cette intervention. Les demandes sont examinées au cas par cas par des commissions régionales si bien entendu le patient a exprimé librement son souhait et avec toute la rigueur médicale requise. Ce processus de contrôles n'existe pourtant pas pour les interruptions de vie effectuées sans demande expresse du patient.
En 2005, près de 2000 cas d'euthanasie ont été pratiqués, un chiffre en hausse chaque année. Afin que l'acte soit légal, la loi a mis en place 6 critères devant êtres tous remplie pour euthanasier une personne. Dès lors ces critères sont appliqués, l'homicide et l'aide au suicide sont dépénalisés par le code pénal.
Aux Pays Bas, les différentes pratiques de l’euthanasie sont décidées par la Cour de cassation hollandaise. Celle – ci, a donc considéré que seuls les cas de maladies et d'affections pouvaient bénéficier de l'euthanasie.
Néanmoins, la ministre de la Santé qui est à l'origine de cette loi, souhaite prendre en compte d'avantage de personne : c'est à dire les personnes relevant d'une souffrance insupportable dès lors qu'il n »y est aucune perspective d’amélioration, mais aussi les nouveaux nés naissant avec des malformations graves ainsi que, les maladies psychiatriques insupportable et ceux atteint de la maladie d'Alzheimer.
Prenons exemple sur la Belgique :
L'euthanasie active qui est de donner la mort à une personne consentante, a été légalisé en Belgique par la Loi du 28 Mars 2002. Quelque mois plus tard, une loi datant du 22 Août 2002 devient plus précise en ajoutant les circonstances où le patient atteint d'une maladie peut refuser des soins. Cependant, il existe certains cas où le patient n'a pas forcement exprimé sa volonté de manière suffisamment claire et est dans l'incapacité de la faire après. Dans ce cas, cette décision peut être prise par un mandataire officiel et sera obligatoirement par la suite, suivie par un médecin.
La Belgique a décidé de mettre en place en 2006, une base de « testament à vie ». Cet écrit reste toutefois à la disposition des médecin, dès lors qu'ils en ont le besoins lorsque la personne concernée est atteinte de certaines maladies, tel qu'un coma irréversible si celui – ci avait auparavant rédigé un document sur sa fin de vie formellement.
Durant cette année, afin d'élargir le droit à l'euthanasie dans le cas des personnes atteintes de démence et des mineurs, différentes propositions de lois ont été déposé. Les parties francophones sont eux plus réticents sur la question.
En Belgique, l’euthanasie est légalisé, malgré cela, il y a tout de même des lois à respecter pour la pratiquer :
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Lorsque le malade a donné son consentement éclairé, alors sa décision s'applique à tous les types de traitements.
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Lorsque le malade a à l'avance exprimé clairement son opinon indiquant le refus d'avoir des soins ou maintenant en vie : ce refus doit être respecté dans le cas ou cette volonté n'a pas été révoqué.
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Lorsque le malade n'a en aucun cas exprimé son opinon ; c'est alors un mandataire attribué, ou dans le cas échéant l'époux, les enfants majeurs, les parents ou les frères et sœurs qui peuvent prendre une telle décision qui sera par la suite appliqué.


Tableau synthétique:
