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Interview avec des infirmières 

Nous avons eu une interview avec  deux infirmières de notre Lycée, le mardi 13 Octobre 2015

 

      En médecine, on ne parle que très rarement de l’euthanasie. En effet, ce sujet est encore de nos jours tabou. Il est évoqué lors d’études d’infirmières et des médecins, lors de cours d’éthique médicale comportant sur la législation et la déontologie. Il n’est pas abordé avec un point de vue spécifique de l’enseignant mais sous forme de débats sur des faits présents dans les journaux. Durant ses moments, les personnes débattant dessus ne sont pas jugés. En effet, encore aujourd’hui, le sujet n’est pas arrêté : on ne peut pas dire qu’il y ait de « POUR » ou de «  CONTRE ». C’est un sujet discutable, avec de nombreux arguments dans les deux catégories.

 

     En service de réanimation des patients, la famille n’a pas le droit de prendre des décisions. L’infirmière nous explique que lorsqu’elle était dans ce domaine, elle a vécu un moment choquant d’une décision d’euthanasie envers un patient auquel elle a refusé d’assister : Un homme d’une soixantaine d’année succombe, le service médical présent arrive à le réanimer seulement son cerveau s’est éteint et seul les machines le maintienne en vie. Le corps médical a alors sans demandé à la famille débrancher ce patient afin qu’il repose en paix.

 

            Le domaine de la psychiatrie est le seul domaine autorisant une personne souffrant d’être hospitalisé de force contre son gré si cela est nécessaire pour son bien.

 

            Un livre sur les médecins existe, il traite notamment de l’euthanasie. Dedans, on nous explique les différents points de vue des personnes, leur pensée. Par exemple, une personne en très bonne santé annonce que si par malheur, elle avait un accident ou autre et quelle était en fauteuil roulant, alors celle-ci voudrait mourir plutôt que de rester dans cet état. Ensuite, dès lors que ce malheur arrive, la personne change totalement d’avis et préfère vivre dans cet état. Tout ca pour dire qu’un avis n’est jamais définitif et que tout être constitué a le droit de changer d’avis. De plus, combien de fois, un médecin s’est trompé dans un diagnostique, qu’il avait prédit une mort dans par exemple 6 mois et que 6 ans après la personne est en vie.

 

           

            La question de l’euthanasie varie selon le patient. En effet, un patient tout comme le médecin d’ailleurs est différent et ne a pas réagir de la même manière. Le médecin doit alors être délicat et faire preuve de délicatesse selon la nouvelle à annoncer au patient.

 

 

            Le patient peut par avance donner son avis sur le sujet comme par exemple pour le don d’organes. Il y a une possibilité soit de le soumettre à nos proches ou alors par écrit papier. L’avis sera alors pris en compte par le médecin mais celui – ci n’est en aucun cas obligé de le respecter.

 

          Les infirmières nous explique que on ne peut jamais vraiment être sur d’une décision prise sur une personne inconsciente. En effet, le médecin tout comme la famille ne peut pas être dans la tête du patient souffrant. C’est pourquoi le faite d’euthanasier une personne doit rester une question.

 

            Le but d’un médecin est de soigner les personnes, non pas de leur donner la mort. En revanche ils peuvent les accompagner vers leur fin de vie de la meilleure manière qu’ils peuvent : en les soulageant par exemple. Pour un médecin, c’est frustrant de ne pas réussir à soigner un patient et de le voir mourir. Il y a un mal à l’aise dans certaines décisions, des hésitations qui nécessite beaucoup de réflexion. L’euthanasie est pour l’infirmière impossible à accorder et à pratiquer car ce n’est pas leur but dans leur métier.

 

            Le Serment d’Hippocrate n’est pas signé par les infirmières mais elles doivent suivre les mêmes règles et les mêmes éthiques que les médecins qui eux sont obligés de le signer pour pouvoir exercer. Tous les médecins du monde exerçant doivent le signer : c’est une tradition plus qu’autre chose puisque selon le pays, les lois changent et des médecins l’exerce car dans leur pays c’est légale. Lors qu’il l’exerce dans un pays qui l’autorise, alors ils ne sont pas radiés de l’ordre des médecins.

 

 

          

© 2015- 2016 par GACON Florent

                                COCHET Amélie

                                DUBREUIL Julie               

 

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