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L'affaire de Coralie FELHEN

     Coralie Felhen était une jeune fille ordinaire jusqu'à l'âge de 18 où une maladie incurable et rare est détectée, l'ostéosarcome maxillo-facial. Pendant 2 ans 1/2, son état s'est dégradé au fil du temps. Sa mère voyant que sa fille souffrait et devant le refus catégorique des médecins à la laisser partir en paix a décidé de l'euthanasier pour soulager ses souffrance en 1993. Son histoire est resté tabous durant de longue année, où sa mère a gardé le silence jusqu'en Mars 2008 où voyant l'affaire de Chantal Sébire à la Télévision, l'a décidé à témoigner.

 

 

     Après avoir poster exactement 18 commentaires sur le site de FRANCE SOIR, Silviane Le Menn, mère de Coralie à créé un «  Dossier Euthanasie » qu'elle met ensuite sur son propre site : www.abadennou.fr où elle raconte et décrit la maladie et la fin de vie de sa fille.

 

     Coralie Felhen est décédée le 9 Septembre 1993, d'une euthanasie dite «  Sauvage » par un médecin, car elle était atteinte d'un cancer similaire à celui de Chantal Sébire. L'euthanasie de Coralie ne s'est pas faite comme elle aurait du se faire. En effet, l'euthanasie pratiquée n'a pas marché en raison de produits pas adapter des médecins. Afin, de mettre fin à ses jours et dans le désespoir, le médecin l'a étranglé de ses propres mains face à sa mère. Ce moment, a été non seulement d'une extrême difficulté pour la mère de voir sa fille mourir dans de telles conditions mais d'un autre côté un soulagement qu'elle puisse ainsi reposer en paix et avoir éteint sa souffrance. Lorsqu'elle témoigne de cette histoire, Silviane raconte que l'euthanasie clandestine, illégale, et avoir rater sa vie à cause d'un cancer à l'âge de 20 ans c'est beaucoup, sans compter que cette jeune fille n'a eu aucun soutien des personnes s'opposant à la laisser reposer en paix.

 

     En France, l'euthanasie est taboue. C'est pourquoi, cette affaire est restée un non-dit, une histoire cachée durant près de 14 ans 1/2. Les causes exactes du décès de Coralie n'a jamais pu être exprimées : cette affaire n'est jamais passée en justice. Comme le dit sa mère, «  C’est une épine empoisonnée dans le cœur ! ».

 

     Coralie a subit des traitement comme une chimiothérapie expérimentale qui à échouer lui laissant place à une souffrance supplémentaire. La tumeur osseuse chimiorésistante à continué à se développer, chaque jour un peu plus. Coralie ne pouvait à partir d'un moment plus mâcher ni manger, son visage se défigurait de plus en plus, laissant place à un nez non-distinct sur son visage tout comme ses dents et sa bouche. La douleur était presque totalement permanente. La tumeur avait aussi envahi son visage à un tel point, que ses yeux ne se distinguaient plus et elle en devient même aveugle. Face à cette maladie, les médecins et les internes ont expliqué la multitude d'interventions à faire à Coralie pour tenter de la sauver, mais ce sont des interventions extrêmement lourdes. La médecine a des limites dans la capacité à soigner toutes les maladies surtout les maladies rares. Coralie a elle-même refuser de recourir a la chirurgie maxillo-facile car elle ne voulait pas servir de «  cobaye » à des professeurs cancérologues car déjà elle en avait vécu des expériences qui lui ont occasionné des souffrances inutiles et supplémentaires. En Août 1993, affaiblie, la jeune fille indiqua clairement qu'elle refusait de retourner à l'hôpital, et qu'elle voulait mourir chez elle, dans son lit entourée de sa famille plutôt que dans un hôpital.

 

      Aider Coralie à mourir n'a pas été une décision prise à la légère. En effet, avec sa famille, la question a été soulevé à plusieurs reprises ainsi que ses obsèques et la crémation. A sa demande le 9 Septembre 1993, elle a voulu partir. Elle a passé ses dernières heures de sa vie à son chevet à parler avec un médecin avant d'appeller ses proches pour «  leur dire Au-revoir ». Personne ne pouvait rien faire pour Coralie, meme si l'espoir était là, ainsi que la volonté des médécins et des hôpitaux, c'était impossible et ils le savaient aussi.


 

      La maman de Coralie, Silvianne Le Menn a écrit plusieurs poèmes pour rendre hommage à sa fille. En voici un ci-dessous :


 

 

Montre-toi ma misère
à leur temple de joie
l’aveuglante lumière
que tu vois là-bas

Montre leur tes plaies
et dis leur
s’il te plait
qu’elles sont sans artifices

Crie ma douleur
crie plus fort que l’amour
réclame le SAUVEUR
qu’on te promet toujours


Boite bien ma gueuse
montre leur ton visage
montre tes joues creuses
ton cœur en ton corsage

Crie ma déchéance
crie mon corps impur
quémande un peu de chance
quémande un bout d’azur

Silviane Le Menn


 

© 2015- 2016 par GACON Florent

                                COCHET Amélie

                                DUBREUIL Julie               

 

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